Les objectifs du Conseil National de la Résistance Iranienne

Par Jose Daphinel le 4 septembre 2022

Le Conseil National de la Résistance Iranienne est connu sous l’acronyme CNRI. C’est effectivement un conseil, dans lequel se trouvent plusieurs associations, organisations, groupes et personnalités démocratiques iraniens. Le conseil a vu le jour grâce à Massoud Radjavi, à Téhéran en 1981 dans le but de lutter contre l’intégrisme. Ce grand homme fut le dirigeant de la résistance iranienne. Aujourd’hui, ce conseil compte près de 540 membres, regroupant des représentants des minorités ethniques et religieuses. Plus de la moitié de ce conseil est représentée par des femmes. Mais quels sont donc les objectifs de cet immense conseil ?

Le front de solidarité nationale de lutte contre la dictature religieuse

Les personnes qui sont en tête du conseil  ont mis en place un front de solidarité qui aura pour but de mettre fin aux opinions négatives portées sur la religion en Iran, notamment, la dictature religieuse. Pour ce faire, ce front sera composé par tous les Iraniens et les républicains du groupe pour la campagne d’un régime démocratique, indépendant et laïc.

Toutefois, ce genre d’actions nécessite une solidarité plus grande et plus renforcée. Ainsi, ce sera beaucoup plus facile de renverser la dictature religieuse. Maryam Radjavi est en tête du conseil suite à une élection à l’unanimité des membres du conseil. La présidente de la république pour la période de transition va mettre au point des œuvres qui serviront à adopter un régime pacifique pour le bien du peuple iranien.

Le respect des droits de l’homme et de la femme

Ce terme « droit de l’homme » est souvent entendu. C’est également, une chose qui est très prise au sérieux. Voilà donc pourquoi, la présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne approuve les lois sorties suite à la déclaration des droits de l’homme ainsi qu’aux conventions qui s’y rapportent notamment, la liberté d’association, la liberté de pensée et d’expression, le libre recours aux médias, aux partis politiques, aux syndicats, aux conseils ou aux cultes. S’ajoutent à cela, la liberté de profession, mais également la prévention de toute violation des droits.

Pour ce qui est des « droits de la femme », le conseil adhère au fait que les femmes, comme les hommes, disposent d’un pouvoir d’élire et d’être élues dans tous les scrutins, en plus des droits de vote dans tous les référendums. Il en est de même pour le droit à l’emploi. Le conseil va intervenir pour améliorer le leadership des femmes, ce qui signifie que la femme est libre de choisir dans quel secteur d’activité elle veut travailler. De ce fait, elle a le droit d’occuper n’importe quelle fonction, peu importe le domaine, ce qui implique le droit à la présidence de la république. La promotion des droits de la femme implique aussi le respect de son choix de vêtements, ainsi que le choix de participer à toutes les compétitions sportives et les activités artistiques.

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