LMP ou LMNP : les conditions communes à respecter

Par Camille Lafranger le 11 juin 2018

La location meublée est un bon moyen de vous garantir des revenus et de vous constituer un patrimoine locatif tout en bénéficiant d’une exonération d’impôts. Il existe deux statuts juridiques pour la location meublée le loueur meublé professionnel (LMP) et le loueur meublé non professionnel (LMNP). 

Les obligations communes en LMP et LMNP

Les critères suivants permettent de distinguer les deux statuts : pour être un loueur meublé professionnel (LMP), il faut respecter les trois conditions suivantes : 1) être inscrit au Registre du commerce et des sociétés (RCS), 2) il faut que les recettes issues de la location meublée excédent les revenus professionnels du foyer et 3) les recettes annuelles doivent être supérieures à 23 000 euros TTC. Toute personne physique ne remplissant pas l’un de ces trois critères est considérée comme un loueur meublé non professionnel (L MNP). Le logement en LMP et LMNP doit être loué meublé pendant une période de 9 ans minimum. Le logement doit contenir certains mobiliers (lit ou canapé, table et chaises, placards de rangement, volets et rideaux dans les pièces destinés au repos). Il doit aussi comporter des appareils électroménagers : plaques de cuisson, réfrigérateur, ustensiles de cuisine, vaisselle. Bref, de nombreux conseils peuvent être mis à votre disposition pour aider à prendre une décision.

Les avantages communs aux deux statuts

Dans les deux statuts, la gestion du logement ne revient pas au loueur mais au gestionnaire du logement ; le loueur est assuré de percevoir son loyer à la fin du mois que l’habitation soit louée ou pas. Pour les deux statuts, le bailleur pourra profiter de déductions en ce qui concerne les frais d’acquisition (garanties, taux de crédits, frais notariés et diverses rémunérations). Voilà en quelques mots, les modalités communes à ces deux statuts LMP et LMNP

Les inconvénients communs au LMP et au LMNP

Plusieurs inconvénients concernent les deux statuts. La valeur du bien immobilier dépend des taux d’intérêt. Si les taux d’intérêt augmentent, la valeur de l’investissement diminue. La mort du propriétaire ou une donation du bien immobilier peuvent entraîner l’imposition des plus-values qui ont été enregistrées depuis l’achat de l’immeuble ainsi que celles qui sont latentes. La valeur du bien dépend aussi de la qualité de l’administration du gestionnaire, si ce dernier fait faillite, l’investissement va perdre de la valeur.

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