Quel statut d’entreprise choisir en 2019 ?

Par Jose Daphinel le 15 mars 2019

Quand on souhaite créer une entreprise, on sait que l’on doit choisir un statut juridique. Si certains s’imposent, en fonction de l’activité, d’autres futurs entrepreneurs hésitent. Ce choix est en effet capital. Nous avons dressé un petit portrait des différents statuts qui s’offrent à vous en 2019.

Un simulateur de choix de statut juridique 

Pour vous aider dans votre choix, vous pouvez utiliser un simulateur de statut juridique. En répondant à quelques questions rapides, vous accéderez aux résultats de simulation qui vous aideront à identifier le ou les statuts les plus adaptés à votre projet de création d’entreprise.

La micro entreprise :

Autrefois appelée auto entreprise, ce statut est privilégié par les personnes qui souhaitent tester une idée de projet sans que cela ait un gros impact financier ou des répercussions, en cas d’échec. Facile à créer, la micro entreprise peut aussi être couplée à un emploi salarié. Cette possibilité permet ainsi à une personne de ne pas prendre de risque, si son idée ne s’avère pas rentable. L’inconvénient principal réside dans le coût de la protection sociale. Cela n’était pas le cas auparavant, mais le fait d’avoir relevé le plafond de chiffre d’affaires en 2018 a changé la donne.

L’Entreprise Individuelle :

Comme la micro entreprise, elle est très simple à constituer et à gérer. Le point négatif de ce statut réside dans le fait qu’elle implique de bien séparer le patrimoine de l’entreprise et celui de la famille quand on est confronté à un problème de dettes.

L’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL) :

On ne peut qu’apprécier la facilité de constitution de ce statut juridique et de sa gestion. Il permet au chef d’entreprise de choisir entre l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés. Il est possible, en cas de dettes de l’entreprise, de prémunir les biens personnels. Par contre, il est difficile de changer de statut si l’entreprise se développe et beaucoup de chefs d’entreprise se plaignent de la lourdeur administrative, notamment sur la comptabilité et les frais de gestion du compte professionnel…).

La Société à Responsabilité Limitée (SARL) :

Avant, il fallait apporter un minimum obligatoire. Il est maintenant possible de créer une SARL avec un euro. La responsabilité du chef d’entreprise est engagée à la hauteur de son apport…Pour constituer une SARL, il coûte au chef d’entreprise environ 470 euros. Le gérant majoritaire relève du régime des indépendants (anciennement RSI) alors que ses associés relèvent du régime général. Cela est en train de changer car le RSI fusionne avec le régime général.

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L’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL)

On l’appelle aussi SARL unipersonnelle. Ce statut ne nécessite pas beaucoup d’apport de capitaux et le chef d’entreprise n’est responsable que du montant de son apport. Autre point fort de ce statut : On peut facilement basculer en SARL, au besoin, si le chef d’entreprise veut s’associer. Il faut compter 470 euros pour constituer une EURL. Le fonctionnement est d’ailleurs plus lourd, par rapport à la SARL.

La Société par Action Simplifiée Unipersonnelle (SASU)

C’est un statut juridique actuellement très prisé qui ne comprend qu’un seul associé. Une seule personne, donc. C’est un statut qui coûte cher à la constitution, car cela revient à plus de 500 euros. Si les capitaux apportés sont insuffisants, la banque peut refuser un prêt ; il faut donc bien préparer son projet. Les statuts doivent être rédigés de façon très rigoureuse. Alors, quel statut vous semble le plus approprié, par rapport à votre activité ? Prenez le temps de les scruter, d’en voir les points forts et les points faibles. Le choix du statut juridique est un des points clés de toute création d’entreprise.

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