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Le peuple Bakweri du Cameroun : origine et société

Dans la région Sud-Ouest du Cameroun, vit le peuple Bakweri. Issu de la grande famille linguistique bantou, et parlant la langue mòkpè, les Bakweri constitue l’un des plus petits groupes ethniques du pays. Les dernières données démographiques datant de 1982 indiquent une population totale de 32 200 individus.
Une origine racontée par la tradition orale
Selon les récits des anciens, les Bakweri seraient arrivée au milieu du 18e siècle à l’est du Mont Cameroun en provenance de la zone se trouvant localisée au sud-ouest de la montagne.
Ils s’établirent progressivement vers la côte du Golfe de Guinée pour ensuite remonter le long du fleuve Mungo et s’installer autour des criques que l’on peut y croiser.
La séparation de groupes familiaux conduisit à la création d’une multitudes de communautés villageoises.
Une autre tradition orale prétend que les Bakweri seraient issus de Mokuri (ou Mokule), un frère de l’ancêtre Ewale ayant donné la ville de Douala, qui a migré vers la région du Mont Cameroun afin de pouvoir chasser.
En outre, quelques villages isolés, tels que Maumu et Bojongo, revendiquent une autre origine et indiquant une présence antérieure que l’expansion Bakweri aurait absorbé.
L’un des faits d’armes du peuple Bakweri a été sa grande capacité à résister à la colonisation allemande. Cette forme de résistance armée se manifesta particulièrement entre 1891 lorsque les guerriers Bakweri infligèrent une défaite à l’armée allemande présente au Kamerun, dans la ville de Buéa. L’opposition à l’Empire coloniale germanique se poursuivit pendant 3 années.
Les Bakweri aujourd’hui
De nos jours, les Bakweri sont répartis dans des zones urbaines et rurales. Ceux qui vivent dans les villes telles que Limbe et Buea gagnent leur vie grâce à des emplois plus ou moins qualifiée. Les Bakweri ruraux, en revanche, travaillent comme agriculteurs, utilisant les sols volcaniques et fertiles du Mont Cameroun pour cultiver du xanthosoma, du maïs, du manioc, des palmiers à huile et des bananes plantains.
La société Bakweri était traditionnellement divisée en trois strates. Au sommet, se trouvaient les Bakweri natifs, avec des droits complets en termes de propriété foncière. Le niveau juste en dessous était composé de non-Bakweri ou des descendants d’esclaves.
Finalement, le niveau le plus bas était composé des esclaves
Dans le passé, les chefs étaient au sommet de cette hiérarchie. Aujourd’hui ce statut ne donnent que très peu de pouvoir. Les décisions importantes sont prises lors des conseils des anciens et des réunions des sociétés secrètes.
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