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La traduction littéraire, un vrai casse-tête! L’exemple d’Harry Potter

La saga de romans fantastiques Harry Potter est l’oeuvre de fiction la plus lue de l’histoire littéraire. Les 7 tomes ont été traduits de l’anglais original en pas moins de 74 langues différentes. Si la traduction juridique, financière ou médicale demande des connaissances techniques précises et spécifiques, la traduction littéraire mélange des compétences beaucoup plus complexes. Focus sur ce métier particulier avec l’exemple d’Harry Potter.
Le traducteur littéraire
Il doit avoir des aptitudes indéniables en stylistique, une bonne connaissance culturelle mais surtout, une imagination débordante. Il doit reproduire parfaitement un texte original dans une autre langue mais en respectant aussi les sens des mots. Ainsi, le traducteur pourra prendre certaines libertés pour que la lecture soit agréable et pour pouvoir susciter les mêmes émotions que le texte original. Dans le cas d’Harry Potter, les traducteurs ont été choisis par l’éditeur de chaque version et les traductions n’ont pu commencer qu’après la sortie des livres en anglais, pour des raisons évidentes de confidentialité.
Traduire…
En général, de nombreuses hésitations s’emparent des traducteurs durant leur travail. Dans le cas de cette saga, la pression des éditeurs et des fans renforce un peu plus les difficultés rencontrées. Et, il y en a! La série est truffée de défis tels que l’utilisation de dialectes, des devinettes et des blagues, d’acronymes,… J.K. Rowling adore également inventer des mots et des phrases! Que ce soit pour des sorts et incantations, des objets, des lieux, des noms,… Et ce n’est pas tout! Ces mots inventés impliquent souvent des rimes, des jeux de mots ou des références historiques difficiles à traduire. Les noms propres des personnages secondaires ont, quant à eux, en majorité une connotation humoristique et sont souvent allitératifs. Alors, doivent-ils être traduits? Et si oui, comment?
Jean-François Ménard, traducteur de la version française de la saga, a parfois fait le choix de la traduction et parfois pas. Un exemple représentatif est celui de l’anagramme du nom de Voldemort, anagramme très importante dans la trame narrative du premier tome. Dans la version originale, le nom de « Tom Marvolo Riddle » est l’anagramme de « I am Lord Voldemort ». Dans les versions traduites, l’anagramme a dû être conservée. Ainsi, en français, c’est devenu « Tom Elvis Jedusor », anagramme de « Je suis Voldemort ».
Le mot « moldu » est également un terme choisi par le traducteur pour remplacer « muggle« . Muggle est un terme très rare en anglais et il n’a pas vraiment de sens défini. Ainsi, Jean-François Ménard a cherché un mot aux caractéristiques similaires en français, un mot inventé issu d’une transformation d’un dialecte et avec une sonorité semblable : « moldu ».
…ou ne pas traduire?
Pour certains mots, le traducteur a jugé la traduction inutile. C’est le cas pour les noms de Dumbledore, Hagrid ou Minerva. Grâce à ses connaissances culturelles, il a trouvé la référence littéraire qui associait ces trois noms dans une oeuvre (Le Maire de Castelbridge, de Thomas Hardy). De plus, Minerva, déesse de la guerre, des arts et des sciences, définissait déjà bien le personnage et « parlait » à un lecteur francophone. Hagrid, qui désigne une personne hantée par ses cauchemars, est un terme qui n’a pas d’équivalent en français et Dumbledore signifie « bourdon » dans certains dialectes, il n’a donc pas voulu utiliser ce terme maladroit.
Vous l’aurez compris, la traduction est un métier complexe! Si vous-même avez besoin de traductions d’excellente qualité, n’hésitez pas à contacter une agence de traduction professionnelle.
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