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L’histoire de l’Adamaoua et la conquête peule
Les plus anciennes populations de l’Adamaoua étaient divers peuples paléo-soudanais. Ceux-ci ont été pour la plupart déplacés ou absorbés par l’invasion d’autres groupes soudanais au 8ème ou 9ème siècle.
L’Empire Kanem-Bornou du lac Tchad avait des relations avec ces tribus. Ils ont appelé la région du nom de Fumbina ou Mabina (un nom qui désignait la province actuelle ainsi que les territoires du Nigéria et de la République centrafricaine actuels). Le Kanem-Bornou a également introduit l’islam dans la région entre 1349 et 1385 par le biais du centre islamique de Kano, dans l’actuel Nigéria. Cependant, il n’y a eu que quelques dirigeants, des nobles ou des commerçants qui se sont véritablement convertis.
Pendant ce temps, les invasions bantoues et semi-bantoues ont conduit les peuples soudanais établis depuis plus longtemps à être repoussé vers le nord. Les Mbum, Ndoro, Kutin et Laka-Mbere se sont déplacés vers le nord de la province actuelle, tandis que les autres Soudanais ont migré encore plus loin.
Puis les Peuls sont arrivés.
La conquête peul
Les premiers colons peuls sont entrés dans l’Adamaoua depuis le Nigéria actuel ou le nord du Cameroun dès le 13ème siècle. Ces colons et ces nomades ne furent cependant jamais nombreux et ils étaient souvent soumis à l’appartenance à d’autres tribus.
Cependant, le flot continu de migrants peuls a permis à leurs communautés de se développer dans de nombreuses régions. Ces premiers Peuls se sont convertis à l’islam au 17ème siècle.
Au début du 19ème siècle, le leader peul Usman dan Fodio a répondu au besoin d’extension des terrains peuls et a appelé à la conquête. Son lieutenant, Adama, a rapidement levé une armée.
Les forces d’Adama se sont révélées imparables. En 1835, il conquit les grands centres de populations qu’il renomma Banyo et Tibati.
À la mort d’Adama en 1847, les cavaliers peuls contrôlaient le territoire du fleuve Niger à l’ouest et du Logone à l’est et du Sahara au nord et du fleuve Sanaga au sud pour former le califat de Sokoto. L’émirat d’Adama (connu sous le nom d’Émirat d’Adamaoua) était divisé en districts dirigés par des gouverneurs. Le plateau de l’Adamaoua est faisait parti de la section de Ngaoundéré.
Conquête et conversion
La lutte contre les peuples autochtones s’est poursuivie pendant de nombreuses années. Vers 1830, les Peuls conquirent le village Mbum de Delbé, rebaptisé Ngaoundéré, d’après une colline voisine. Beaucoup de Mbum se sont convertis à l’islam et sont restés sur place pour une part, et d’autres ont migré vers le nord. La ville devint le siège du lamidat d’Ardo Ndjobdi.
À partir de 1835 environ, les Peuls ont afflué en grand nombre dans les territoires nouvellement conquis. En 1850, les Peuls étaient fermement implantés dans le nord du Cameroun. Les populations autochtones ont été assujetties et placées sous le règne des lamidos locaux. Les populations autochtones ont dû se convertir à l’islam, d’être asservies ou de fuir vers le Sud, entraînant des mouvements de populations en cascade, jusqu’à l’arrivée d’un nouvelle force: l’Empire coloniale allemand.
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