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L’assainissement non collectif : les bases pour comprendre
Si une habitation n’est pas desservie par un réseau public de collecte des eaux usées, l’installation d’un Assainissement Non Collectif (ANC) est nécessaire. L’ANC, aussi appelé assainissement autonome, est un terme qui regroupe toutes les installations permettant de collecter et traiter les eaux usées domestiques (provenant des toilettes, lavabo, douche, lave-linge etc.) avant de les rejeter dans la nature.
Les différents type d’ANC
Il existe 2 types de filières d’assainissement non collectif.
La filière traditionnelle
C’est ce qu’on désigne souvent par fosse toutes eaux, anciennement appelée fosse septique. Le principe repose sur 2 phases successives : le prétraitement et l’épandage.
Toutes les eaux du logement sont acheminées par des canalisations vers le dispositif de prétraitement, c’est-à-dire la fosse. Cela permet de retenir les déchets solides et les matières flottantes. Les effluents sont ensuite évacués dans le sol naturel à travers un système d’épandage. Ce sont donc les micro-organismes contenus dans le sol qui se chargent du traitement des eaux usées.
La filière agréée
Cela regroupe tous les dispositifs qui nécessitent un agrément ministériel. Les systèmes les plus répandus sont les filtres compacts et les micro-stations d’épuration (à boues activées, à réacteur biologique séquentiel, ou à culture fixée). Contrairement à la filière traditionnelle, la filière agréée n’utilise pas le sol pour épurer les eaux usées. A la place, un système de traitement est mis en place en utilisant différentes matières filtrantes. L’eau qui est rejetée dans le sol est donc déjà épurée.
Comment choisir une filière ANC ?
La filière traditionnelle est la solution la plus simple du point de vue technique. L’installation fonctionne de manière autonome, sans motorisation, et a une durée de vie de 15 à 20 ans. Un entretien annuel devra être prévu, ainsi qu’une vidange à intervalle régulier (tous les quatre ans maximum). Il faut cependant noter que l’épandage nécessite une surface au sol disponible importante, de l’ordre d’une centaine de mètres carrés.
Les filières agréées utilisent des technologies plus complexes, et leur durée de vie est plus longue. Leur principal avantage est d’avoir une emprise au sol très réduite, ce qui les rend incontournables dans le cas d’une parcelle exiguë. Ces dispositifs sont aussi particulièrement intéressants lorsque le terrain présente des contraintes particulières : proximité d’une nappe phréatique, terrain en pente ou peu perméable, etc. Enfin, ils sont considérés comme plus respectueux de l’environnement.
Le choix de l’installation dépend de la taille de l’habitation et des caractéristiques du site. Il est donc recommandé de se rapprocher d’un professionnel du BTP pour concevoir l’installation.
Le SPANC : un acteur incontournable
Le SPANC désigne le Service Public d’Assainissement Non Collectif. Ce service est organisé localement au niveau d’une commune ou d’une communauté de communes. Le rôle du SPANC est de s’assurer de la conformité des installations non collectives, que ce soit lors de la mise en place ou lors de travaux ultérieurs.
Le SPANC intervient donc à toutes les phases du projet.
En amont, le SPANC a un rôle de conseil et d’accompagnement. Il examine la conception de l’installation pour vérifier la conformité aux prescriptions règlementaires. Pour faciliter le choix d’une entreprise, certains SPANC mettent à disposition un annuaire listant les professionnels du BTP capables de réaliser les travaux. Après la mise en place, le SPANC vérifie la bonne exécution des ouvrages sur site. Il réalise ensuite des contrôles périodiques. La fréquence est définie par les communes, mais le minimum requis est un contrôle tous les 10 ans. Enfin, le SPANC peut réaliser des diagnostics particuliers, par exemple en cas de vente de l’habitation.
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