Pas de rentrée scolaire pour Benoît Hamon

Par Simon Plesk le 3 septembre 2014
Benoît Hamon

L’ex-ministre de l’Éducation nationale Benoît Hamon a annoncé ce lundi qu’il ne fera pas partie du nouveau gouvernement de Manuel Valls. Après six mois passés à la tête du gouvernement, Hamon sera absent lors de la prochaine rentrée scolaire.


Un départ pour son désaccord à la politique de Hollande

Depuis quelque temps, Benoît Hamon montrait des signes de désaccord aux choix économiques et politiques du Président de la République, François Hollande. Invité lundi passé à France 2, il a affirmé qu’il ne fera pas partie du gouvernement du Premier Ministre, Manuel Valls. « Pour que la France s’en sorte, je ne vais pas passer dans l’opposition et combattre le gouvernement » et d’ajouter : « Ce qui importe c’est qu’après la gauche, ce ne soit pas le Front national ». L’ex-ministre a poursuivi en maintenant ses positions avec des critiques sur les orientations de la politique économique menée actuellement par le Président.

Il fera partie des frondeurs à l’Assemblée nationale puisqu’il devra retrouver son siège de député de Trappes. Après les cadres du Parti socialiste, Aurélie Filippeti, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon sera la troisième personnalité de gauche à quitter le gouvernement.

Une rentrée qui suscite des inquiétudes

À quelques jours de la rentrée et ce départ de Benoît Hamon, suscite des remous au sein des professionnels de l’éducation et même des parents. Mais l’ex-ministre a tenu à préciser que la rentrée : « a été bien préparée, elle aura lieu… heureusement, elle ne se prépare pas une semaine avant ». Mais devant un tel remaniement à quelques jours de la rentrée, il n’en demeure pas moins que les inquiétudes persistent malgré les assurances de l’ex-ministre (lire sur mediapart.fr). Sébastien Sihr du syndicat de l’école primaire SNUipp-FSU s’inquiète : « un nouveau ministre aura-t-il une nouvelle lettre de mission ? »

Pour l’historien de l’éducation, parlant du départ de l’ex-ministre, elle regrette en disant : c’est « le signe de l’affaiblissement de la promesse de François Hollande sur la priorité donnée à l’éducation ». Ce n’est donc pas un moment d’apaisement dans les écoles avec la nouvelle nomination du nouveau ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem qui est déjà critiqué par les politiques venant surtout de la Droite.

En jouant la carte de l’apaisement, elle pourra mieux faire passer les dossiers à controverse sur les rythmes scolaires et les nouvelles horaires du calendrier scolaire. La nouvelle ministre après le départ de Benoît Hamon devra donc donner une nouvelle feuille de route pour l’éducation.

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