Vivre sous le soleil : ces villes qui changent l’humeur et le quotidien

Par Franck Lamarreau le 2 juin 2025
Vivre sous le soleil

Cela fait des jours qu’il pleut non-stop et l’idée s’installe doucement. Celle de vivre ailleurs, sous un ciel plus clair, plus bleu. Est-ce qu’on ne serait pas mieux au soleil ? Et si ce n’était pas qu’un fantasme de vacanciers ? L’an dernier, Holidu a réalisé un classement qui a remis sur le tapis ce que beaucoup pressentaient déjà. Toutes les villes de France ne sont pas égales face aux taux d’ensoleillement ! En effet, certaines communes vivent sous un soleil quasi constant. Fréjus, Martigues, Marseille, Aubagne, Salon-de-Provence… Ce n’est plus une impression : c’est une réalité mesurée. On a des chiffres ! Là-bas, on compte souvent plus de 260 heures de soleil par mois. Tour d’horizon des villes de France les plus ensoleillées. 

Ce que le soleil change vraiment (et concrètement)

Le soleil finit par tout influencer : l’humeur, l’énergie, les envies, les horaires, même les rapports aux autres. Prenons le top du classement réalisé par Holidu. À Fréjus par exemple, la ville numéro 1 avec ses 270 heures de soleil par an, on ne traîne pas sur le front de mer uniquement parce que c’est joli. On le fait aussi parce qu’on le peut ! Le ciel ne menace pas à chaque coin de rue. Les terrasses restent ouvertes presque toute l’année. Les volets, eux, ne se ferment que pour garder la fraîcheur.

On sait depuis longtemps que la lumière naturelle joue un rôle essentiel sur notre bien-être. Le soleil stimule la production de vitamine D, précieuse pour les os, le système immunitaire et même certaines fonctions cognitives. Il agit aussi sur la sérotonine, un neurotransmetteur associé à l’humeur. Résultat : on dort mieux, on a plus d’énergie, moins de fatigue ou de baisse de moral.

On vit le quotidien différemment

Quand on s’installe dans une ville très ensoleillée, il faut aussi désapprendre. Oublier certains réflexes, certaines inquiétudes devenues inutiles. On parle littéralement de se déconstruire. Ici, on n’annule pas une balade pour cause de météo incertaine. On ne court pas pour éviter la pluie. On vit plus léger, même dans les détails.

À Aubagne, notre top 4, les trajets se font souvent  à pied, ou à vélo. Le matin, pas besoin de vérifier l’appli météo avant de sortir. Les enfants vont à l’école sans capuche ni bottes. Et ça fait du bien à tout le monde !

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Cette facilité du quotidien est souvent invisible. On ne s’en rend compte qu’en la comparant à ce qu’on vivait avant. Le linge ne met trois jours à sécher. Moins de voitures sales, de trottoirs trempés. Plus de temps en extérieur…

sous le soleil

Ni trop grandes, ni repliées sur elles-mêmes

Dans ce classement de l’ensoleillement, ce n’est pas seulement Marseille qui tire son épingle du jeu. Ce sont aussi des villes moyennes, accessibles, à taille humaine. Fréjus, Salon-de-Provence, Martigues… Des communes de moins de 60 000 habitants, où l’on peut s’installer sans exploser son budget, ni sacrifier ses envies d’espace.

C’est là que le soleil nous offre le Graal : une meilleure qualité de vie. Le marché du travail y est plus local, c’est vrai et du coup peut-être plus restreint que dans les grandes métropoles. Mais avec le télétravail qui s’est généralisé depuis 2020, beaucoup ont vu dans ces villes une alternative crédible à la grande ville – sans perdre le dynamisme ni l’offre culturelle.

À Salon-de-Provence, par exemple, les cafés de centre-ville font le plein dès le matin. Les marchés attirent du monde en semaine. Et les concerts en plein air se multiplient dès les premiers beaux jours – c’est-à-dire très tôt dans l’année.

Ce qu’on ne dit pas toujours

S’installer dans le Sud, ce n’est pas non plus la carte postale permanente. La lumière fatigue parfois, l’été peut être rude et tout le monde ne s’acclimate pas aussi vite. Il faut penser à l’ombre, à l’isolation, aux volets qui restent clos en journée.

Mais ce sont des ajustements, pas des freins. Et ceux qui restent – ceux qui choisissent d’y poser leurs valises pour de bon – disent tous à peu près la même chose : ils ne pourraient plus revenir en arrière.

Il y a aussi, derrière l’ensoleillement, une certaine idée du temps. Un temps plus souple, plus délié. Un rapport au travail moins corseté. À Martigues, on prend encore le café au comptoir, on discute avec le poissonnier, on fait une pause au bord de l’eau. La lumière invite à ralentir. À regarder autour.

Et demain ?

Avec le climat qui change, les villes les plus lumineuses d’aujourd’hui seront peut-être aussi celles qui devront s’adapter le plus demain. Plus de soleil, c’est aussi plus de chaleur, plus de sécheresse. Certaines communes l’ont déjà compris. À Fréjus, les aménagements urbains évoluent : plus d’espaces ombragés, des matériaux clairs au sol, des fontaines remises en service.

Mais quoi qu’il en soit, le soleil restera un argument. Un allié du moral, du quotidien, du lien social. Et ça, quand on cherche un endroit où vivre mieux, ça compte.

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