Comment divorcer facilement et sans contrainte ?

Par Camille Lafranger le 10 août 2017

Rompre une vie commune n’est jamais facile. Il s’agit d’une décision mûrement réfléchie par les époux. La réforme de 2004 a permis de grandes avancées pour le divorce par consentement mutuel, notamment en termes de rapidité des procédures. Le gouvernement a été encore plus loin dans la dernière réforme en instaurant un divorce à l’amiable sans juge. La raison est simple : les juges n’ayant plus le temps pour étudier tous les dossiers présentés, ces derniers sont « déjudiciarisés ». On ne franchit plus la porte du palais de justice pour divorcer. 

Le rôle des avocats depuis la réforme du 1er janvier 2017

Chacun des époux est tenu de solliciter son propre avocat pour divorcer. Ils sont tenus de rédiger une convention amiable de divorce pour régler les effets du divorce : attribution des biens issus du mariage, mise à la charge d’un époux des dettes contractées pendant le mariage, garde des enfants, pension alimentaire pour un époux et (ou) pour les enfants, conservation du nom d’épouse en cas de nécessité… Cette convention a pour objectif que les époux soient d’accord sur ces effets afin qu’elle soit enregistrée par le notaire dans des délais très serrés. 

Comment mandater un avocat pour divorcer ?

Il est important de sélectionner son avocat en fonction de ses spécialités. Il sera ainsi au fait de la réforme, de vos droits et pourra négocier au mieux pour vos intérêts. Il est aisé de trouver un avocat, soit directement en prenant rendez-vous à son cabinet et le rencontrant physiquement, soit en sollicitant un devis gratuit sur internet. Il suffira alors de lui adresser un dossier complet par courrier afin qu’il puisse engager la procédure le plus rapidement possible. En un mois, le divorce peut être prononcé en maîtrisant totalement son budget. Il est nécessaire de rappeler que si les époux ont des enfants, ces derniers pourront solliciter à être entendu par le juge aux affaires familiales, ce qui engendrera immanquablement un ralentissement de la procédure. 

Certes un divorce par consentement mutuel est rapide et moins coûteux qu’un divorce conflictuel mais son succès est garanti par le rôle des avocats, qui est de trouver un équilibre entre les intérêts des époux. Ils sont garants du consentement éclairé et totalement libre de leurs clients. Le notaire, quant à lui, possède un rôle minime puisqu’il se limite à vérifier les clauses obligatoires de la convention, le respect du délai de rétractation de 15 jours pour permettre aux époux de réfléchir sur leur volonté de rompre la vie commune, et d’enregistrer l’acte sans en vérifier l’équilibre pour les parties.

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