Comment fonctionnent les panneaux solaires sur la route ?

Par Alban Maregot le 7 novembre 2022
route solaire

À l’heure où le développement des énergies renouvelables est de plus en plus une priorité pour tous, un nouveau type de route est en plein essor : la route des panneaux solaires, aussi appelée route solaire. Leurs principes ? La couche supérieure de leur chaussée est constituée de panneaux photovoltaïques. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur cet article.

Pourquoi y a-t-il des routes solaires ?

À l’heure où la planète entière cherche de nouveaux moyens pour faire face à l’épuisement des réserves d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) et limiter la pollution, les routes à panneaux solaires qui contiennent aussi de kit panneau solaire sont une excellente alternative à la production d’énergie. À cet égard, la voie vers le solaire, s’appuyant sur des sources d’énergie renouvelables pour devenir une véritable source de production d’électricité, pose des investissements associés et des défis futurs. Mais à quoi sert exactement l’électricité produite ?

Actuellement, on estime qu’un kilomètre de voirie à panneaux solaires peut assurer l’éclairage public d’une ville de 5 000 habitants. En théorie, les experts expliquent que les routes à panneaux solaires pourraient à terme alimenter l’éclairage de toutes les villes françaises, ne couvrant qu’un quart des routes du pays.

panneaux solaires

Comment fonctionnent les routes solaires ?

La route solaire est composée d’une route bitumée ordinaire et existante, sur laquelle sont apposés des panneaux photovoltaïques recouverts de résine transparente et d’une couche rugueuse, de sorte que même les poids lourds puissent passer, tout en offrant aux usagers une route normale.

Les routes génèrent actuellement jusqu’à 790 kWh d’énergie par jour, et une route solaire de 20 mètres carrés suffit pour alimenter une maison. Les applications de l’énergie générée par ces routes sont infinies. Par exemple, cette énergie pourrait être utilisée pour assurer le bon fonctionnement des signaux lumineux sur la route ou alimenter des bornes de recharge pour véhicules électriques.

Ces itinéraires sont-ils valides ?

Si ces routes solaires, de par la nature même de leur revêtement, procurent aux usagers une expérience de conduite comparable à celle des routes goudronnées, pouvant comporter quelques inconforts, la question importante est de savoir si l’énergie générée est capable de rentabiliser le solaire pour ce qu’il représente investissement important.

Avec trois fois plus cher que les panneaux photovoltaïques traditionnels et aucune inclinaison face au soleil, ces routes sont deux fois moins efficaces que les panneaux de toit, et de nombreux experts affirment que l’investissement n’en vaut pas la peine, car instantanément. La technologie routière solaire semble donc être une grande innovation, mais elle n’en est qu’à ses balbutiements.

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Plus de deux ans après l’ouverture de la première route solaire, Cola a apporté certaines optimisations à ses différents sites de test pour rendre sa route photovoltaïque plus fluide, mais aussi plus silencieuse. Cependant, l’entreprise a dû abaisser l’objectif de production d’énergie pour le parcours d’essai, le faisant passer de 790 kWh par jour à 670 kWh par jour. La raison de cette réduction est liée aux composants de ces fameuses routes qui bloquent plus de lumière que prévu, ainsi qu’aux bâtiments environnants et aux véhicules en stationnement qui projettent des ombres sur l’allée.

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