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L’apiculture urbaine est-elle vraiment une bonne idée ?

Lorsque l’on parle d’apiculture, on a tout de suite une image en tête : la campagne verdoyante avec les champs des agriculteurs où les abeilles se promènent régulièrement pour butiner et récolter du pollen. Mais depuis quelques temps, les abeilles commencent à s’inviter en ville, tout simplement parce que de plus en plus de ruches y sont installées, souvent sur les toits des entreprises. Mais alors, l’apiculture urbaine est-elle vraiment une bonne idée ?
Une campagne devenue un milieu hostile pour les abeilles
En effet, en raison des fortes demandes, mais aussi des attentes des agriculteurs, ces derniers ont eu tendance à se tourner vers l’agriculture industrielle, ce qui sous-entend l’usage de produits chimiques (pesticides, etc.) dans le but d’optimiser au mieux le rendement de leurs champs. De ce fait, la campagne ou plutôt ces champs, où les abeilles sont censées venir pour butiner les plantes et leurs fleurs, mais aussi pour récolter le pollen, sont devenus un milieu hostile pour elles. L’alerte a même été donnée il y a de cela quelques années, concernant une éventuelle extinction des abeilles d’ici 2050.
Les abeilles raffolent des villes fleuries
Comme le précisent les équipes de Lubéron Apiculture, il est alors tout à fait normal de penser que les abeilles raffolent des villes fleuries, un milieu où plantes et fleurs sont particulièrement entretenus pour que les parcs et jardins soient de vrais petits paradis. Les abeilles sont forcément du même avis, d’autant plus qu’elles y trouvent souvent une large diversité de plantes et de fleurs, ce qui fait place à plus de nourriture pour celles-ci, entrainant ainsi automatiquement un bon développement de l’espèce et une bonne production de miel. Certains diront sans doute que les abeilles ne supporteront pas les bruits en ville, ils sauront que de nombreuses espèces telles que le Buckfast sont particulièrement adaptées à l’environnement urbain.
Que dire de la qualité du miel produit en ville ?
Beaucoup diront aussi qu’un miel produit en ville est un miel pollué, donc d’une qualité qui laisserait à désirer. Tout d’abord, dire une telle chose équivaudrait à dire que le pain produit par un boulanger qui fume de la cigarette est également pollué, ce qui est insensé. En effet, la qualité de ce pain dépendra avant tout des ingrédients utilisés. Alors, lorsque l’on sait que la campagne est devenue (en partie) un milieu hostile aux abeilles, qu’elle est sujette à une forte diminution de la biodiversité, et que les villes fleuries regorgent d’atouts pour ces dernières, l’on serait même tenté d’avancer que le miel produit en ville pourrait être de bien meilleure qualité. A ce propos, certains miels produits en ville sont primés lors de concours agricoles.
La variété de plantes et de fleurs des villes fleuries contribue également à la qualité du miel produit en ville. En effet, la campagne devient de plus en plus un milieu monoculture. Alors qu’en ville, on retrouve dans les miels des pollens de thym, coquelicot, tilleul, myosotis, acacia, etc. Ce qui fait place à des miels « exotiques ».
Et à propos de la quantité ?
Dominique Salomon, un apiculteur gérant des ruches de la ville de Besançon dans le Doubs, rapporte que les ruches urbaines produisent quasiment deux fois plus que celles des campagnes, d’après une cartographie nationale des rendements. En effet, une ruche moyenne de 40.000 abeilles fournirait 50 à 80 kg de miel par an, contre une trentaine actuellement en zone rurale. Tout est dit !
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