Rentrée : accueillir un chiot

Par Camille Lafranger le 27 août 2018

On a tendance à dire « qu’à chaque âge, sa rentrée scolaire ». En effet, à chaque rentrée scolaire, nos chères têtes blondes ont un an de plus et passent à la classe supérieure. Et même si les « années se suivent, elles ne se ressemblent pas ». Et pour cause, si nos ouailles grandissent, s’ils changent de classe, se retrouvent avec d’autres enseignants et d’autres copains, c’est aussi la période pendant laquelle le ministre de l’Éducation ne manque pas de mettre en place de nouvelles réformes scolaires. Et cette année encore, la rentrée ne déroge pas à la règle des réformes. Quoi qu’il en soit, c’est surtout la période où les enfants changent de tête en allant chez le coiffeur, où l’on adopte les dernières it-pièces dans leur garde-robe et où ils optent pour l’un des cartables/sac à dos tendance. En marge, de nombreuses tribus profitent aussi de l’occasion pour s’agrandir. Les loulous ont alors un nouveau compagnon de jeu : un chiot. Si certaines races sont mieux disposées que d’autres pour vivre avec les enfants – à l’image du caniche, du terre-neuve, du chihuahua, du yorkshire, du labrador ou encore du bulldog anglais par exemple – il n’en reste pas moins, qu’il faille l’accueillir dans son nouveau foyer comme il se doit. Il faut alors préparer sa rentrée, à lui aussi. Gros plan.

Bien accueillir le chiot

C’est bientôt le Jour J, l’arrivée du chiot est pour bientôt. Si tout le monde se fait une joie et est tout excité par son arrivée, il est impératif de s’y préparer à l’avance. L’arrivée d’un chiot comme l’organisation d’une rentrée scolaire ne doit pas être prise à la légère. Il faut au préalable bien expliquer à ses chères têtes blondes que le chiot sera un peu déboussolé, perdu et perturbé. Il va en effet quitter sa mère, ses frères et sœurs et, il faudra dans un premier temps le laisser un peu tranquille, lui permettre de trouver ses repères dans son nouvel environnement. Une période indispensable pour qu’il puisse intégrer sa nouvelle famille. En parallèle, une discussion s’impose aussi pour leur faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’une peluche vivante, mais bel est bien d’un chiot, d’un yorkshire qui a son caractère par exemple. En effet, comme les humains, les chiots ont eux aussi leur propre caractère, certains sont plus timides que d’autres, plus expansifs que d’autres. Il faudra donc s’apprivoiser les uns les autres et être patient

A lire aussi :   Récolte de lavande : quel est le meilleur moment pour cueillir la lavande ?

Avant son arrivée, il est indispensable de lui prévoir son espace, rien qu’à lui. Et bien entendu, un espace où il y a le moins de passages. Tout comme nous, le chiot préfère aller se reposer, dormir dans un lieu où il sera tranquille tout simplement. Il aura également besoin d’un certain nombre de choses. En fonction de sa taille, de sa race, de son gabarit, il faudra choisir une gamelle d’eau et une gamelle de nourriture adaptée, mais aussi une laisse, un collier et un couchage confortable et douillet. Il faut aussi prendre des jouets adaptés à son âge et pas trop durs pour ses dents pour favoriser son éveil, stimuler son attention et créer des moments de complicités en s'amusant avec lui. Exit les jouets en mousse pour éviter le risque d’étouffement. Les jouets doivent être solides, résistants et être en caoutchouc. Et, parce qu’il faut l’emmener en vacances, le transporter en voiture ou en avion, le porter chez le vétérinaire, il est indispensable de se munir d’une caisse de transport. Il sera alors en sécurité et sa place sera clairement définie. 

Pour finir, ces préparatifs bouclés, il faudra l’éduquer. Il faudra alors lui apprendre les bons réflexes pour qu’il fasse ses besoins, mais aussi lui apprendre les règles de la maison. À l’image des enfants, le chiot doit aussi connaître ce qu’il peut ou ne pas faire comme ne pas manger les chaussures, ne pas faire les poubelles, monter ou non sur le canapé ou encore éviter de sauter sur tout le monde par exemple. Il faudra être ferme et cohérent. Raison pour laquelle, mieux vaut les définir en amont et surtout, en famille. Et pour le nourrir correctement, rien de tel que de se rapprocher du vétérinaire pour lui apporter tout ce dont il a besoin pour son développement. Entre 8 semaines et 3 mois, il faut trois repas par jour, entre 3 mois et 7 mois, il n’en faut plus de deux et à compter de 7 mois, il est préférable de rester à un repas. Pour finir, il faudra aussi rapidement l’emmener chez le vétérinaire pour sa première visite. L'occasion de faire un chek-up de contrôle, de faire les premiers vaccins mais aussi de l'identifier pour qu'il soit référencé sur ICad pour le protéger

Postez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *