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La viande casher : une viande issue d’un rituel bien précis !
Produit consommé par les pratiquants du judaïsme, la viande casher est un aliment obtenu et préparé avec des méthodes définies par la religion et les textes juifs. Il s’agit donc d’un produit qui doit répondre à un certain nombre de principes et ne doit en aucun cas provenir d’un animal blessé ou retrouvé mort. Tour d’horizon dans cet article sur cette viande et le rituel pratiqué pour l’obtenir.
Qu’est-ce qu’une viande ou produit casher ?
Une viande qualifiée de casher est un produit conforme au code alimentaire du judaïsme. Autrement dit, il s’agit d’une viande conforme aux principes du judaïsme en matière d’élevage et d’abattage des animaux. Ainsi, pour qu’un produit soit qualifié de casher, il faut que l’animal dont il provient soit abattu par un sacrificateur dénommé « shohet ».
Par ailleurs, il est important de rappeler que les viandes autorisées en judaïsme sont celles provenant des ruminants comme les caprins et les ovins. Il en est de même des bovins et des volailles d’élevage (dindes, poules, oies…).
En outre, pour vous procurer un produit casher d’une excellente qualité, il suffit de vous rendre dans les boucheries spécialisées dans leur vente. Ainsi, vous pourrez par exemple trouver chez leader viande, des viandes casher provenant de plusieurs animaux et très appréciées pour leur tendreté et saveur.
Comment se déroule le rituel d’abattage des animaux ?
Pour être conformes aux principes ainsi qu’aux lois du judaïsme, les animaux autorisés à la consommation par cette religion doivent être abattus avec des outils ne présentant pas de défauts. Pour être tués, ils doivent être égorgés très rapidement, sans douleur et avec précision.
Une fois que l’abattage est terminé, la carcasse des animaux ainsi que leurs organes internes sont soigneusement examinés. Si au cours du contrôle, il est détecté une anomalie, une maladie mortelle ou des blessures, l’animal est automatiquement déclaré non casher et impropre à la consommation.
Après ces différents contrôles, l’animal abattu est vidé de son sang, de son nerf sciatique et de toutes les parties qui sont interdites à la consommation.
S’agissant du retrait du sang, il doit être entièrement retiré dans les trois jours qui suivent l’abattage. Il est retiré suivant un procédé de drainage, de salage et de trempage dénommé « cachérisation ». En outre, puisque le foie contient énormément de sang, il doit être grillé d’une manière spéciale avant d’être consommé.
Par ailleurs, la présence d’infimes traces de sang après la cachérisation ne rend pas la viande impropre à la consommation. De telles viandes peuvent donc être consommées sans problème, car leur consommation est permise ou autorisée.
En outre, après l’accomplissement du rituel d’abattage, la viande ne pourra recevoir la certification casher que si toutes les règles ont été respectées. Cette certification est donnée par des organismes agréés.
D’autre part, les personnes chargées d’abattre les animaux casher doivent être habilitées par des structures religieuses et dûment formées. Elles sont aussi agréées par le ministre chargé de l’agriculture, et ce, après avis du ministre de l’Intérieur.
Pour finir, sachez que le judaïsme n’autorise pas l’emploi concomitant de la viande avec les produits laitiers. Autrement dit, ces deux aliments ne doivent être préparés, manipulés et consommés ensemble. Leur préparation et leur consommation doivent donc être faites séparément, et ce, dans différents ustensiles.
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