Prendre un maté, c’est tout un art !

Par Rodolphe Bertranne le 22 janvier 2018

Les cultures du monde entier partagent régulièrement leurs traditions les plus anciennes, et c’est tout un savoir qui est alors mis à la disposition du plus grand nombre. Le yerba mate, connu sous le nom de maté en France, est l’une de ces traditions.

La yerba mate, une herbe au coeur des coutumes

C’est en Argentine que la consommation de maté est la plus importante dans le monde. C’est d’ailleurs son pays de naissance, puisque cette herbe était à l’origine consommée par le peuple des Guaranis, des indiens qui vivaient au nord du pays. Ils utilisaient le maté comme coupe-fin durant les longues marches qu’ils effectuaient à travers la forêt. Il est en effet reconnu que cette herbe possède de nombreuses propriétés, entre autres, et prendre un maté diminue la fatigue et certaines douleurs articulaires. On dit même qu’elle est utilisée par les habitants des régions les plus rudes pour lutter contre le froid hibernale, puisque souvent consommée sous forme d’infusion.
L’importante quantité de caféine qui se trouve dans les feuilles de cette plante en fait un excellent moyen d’augmenter ses performances cognitives. En effet, on peut trouver entre 70 et 90 mg de caféine dans seulement 8g de maté. C’est moins que dans le café, mais plus que dans le thé !

Peu à peu, la culture du maté s’est étendue à la Bolivie, le Paraguay, l’Uruguay ou encore le Brésil où il est également consommé en de grandes quantités. Il est exporté au niveau mondial car tous les pays ayant tenté de le faire pousser ont essuyé un échec : le maté ne pousse que sous le climat tropical humide d’Amérique du Sud

Prendre un maté, ça ne se refuse pas

Le rituel de dégustation du maté n’a pas disparu malgré les années passées. En Argentine notamment, l’infusion nationale occupe une part importante dans la vie des habitants, peut importe où ils habitent.
Pour préparer un bon maté, il faut se munir d’une calebasse nommée mate également. Bien souvent, elle est fabriquée dans une courge creusée puis séchée au soleil, mais il est également possible d’en trouver en bois ou en métal. À ce contenant s’ajoute la fameuse bombilla, une paille en métal dotée d’un filtre par laquelle on boit le maté infusé.
Une fois les feuilles déposées dans la calebasse, il faut verser de l’eau chaude mais qui n’est pas bouillante sur les feuilles, laisser refroidir et déguster !
Le maté se savoure bien souvent à plusieurs : tout le monde s’installe en cercle et offre tour à tour le maté à son voisin. Si vous souhaitez arrêter la dégustation, refusez simplement, mais cela signifie sortir du cercle. Le maté est sacré !
Ne soyez pas étonné si vous vous rendez un jour en Argentine : il n’y pas d’heure, ici, pour prendre un maté ! Du matin jusqu’au soir, tout le monde se promène avec sa calebasse et son termos. Car oui, il n’est pas nécessaire de jeter les feuilles une fois toute l’infusion bue : il suffit en réalité de remettre de l’eau chaude (65°C étant la température réputée parfaite) dès que c’est nécessaire !

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