« Ecol’air », le nouveau programme d’Ademe pour une meilleure qualité de l’air dans les établissements scolaires

Par Sabrina Joly le 17 septembre 2018

Depuis le 1er janvier dernier, les écoles maternelles, écoles élémentaires et les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de six ans font partie des Établissements Recevant du Public (ERP), désormais sont à l’obligation de mesure de la qualité de l’air. Dans ce contexte, l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (Ademe) a lancé le projet Ecol’air qui comprend des fiches pratiques et guides pour mieux maitriser les sources de polluants.

Mieux contrôler les fournitures scolaires

Parmi les sujets abordés dans ces fiches pratiques : le choix et l’utilisation de matériaux « propres », l’installation de mobilier labellisé ou, du moins, susceptible d’entrainer des effets perceptibles sur la qualité de l’air, le choix de produits de nettoyage écologiques, de services d’entretien des locaux et bien entendu l’achat de matériels labellisés pour l’usage scolaire. Ces fournitures comprennent notamment les tampons encreurs, peintures et pinceaux.

Ces fiches et guides s’adressent aux directeurs et personnels d’établissements, aux enseignants et bien entendu aux agents d’entretien et de maintenance. Les bureaux d’étude et les services techniques des collectivités locales font également partie des cibles de l’Ademe. Outre ces fiches sur les locaux et les fournitures, l’Ademe mise sur la sensibilisation et la formation du personnel des établissements scolaires à propos du traitement de l’air et de la nécessité de réduire l’exposition des enfants à l’air pollué.

Vigilance requise malgré une qualité de l’air assez satisfaisante

Cette sensibilisation et l’aération des salles accueillant les enfants représentent pour l’Ademe les deux principales solutions pour améliorer la qualité de l’air d’intérieur. Il est donc important de mettre en place des dispositifs de ventilation, même dans les endroits où la pollution extérieure s’avère importante, en ouvrant les fenêtres le matin et le soir.

Concernant la qualité de l’air dans les établissements scolaires français, le gouvernement avait établi en novembre 2017 une liste des écoles qui accusaient une qualité de l’air douteuse. 762 sur les 1248 établissements examinés représentaient des cas problématiques.

De son côté, l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur a communiqué en juin dernier les premières données obtenues à la suite de la campagne nationale qui a touché 301 écoles en France. Cette opération a été conduite entre 2013 et 2017 et porte sur la qualité de l’air, la détection du plomb dans les peintures et la contamination des poussières. Le résultat est satisfaisant, révélant une qualité de l’air similaire, voire meilleure que celle des logements. Toutefois, l’observatoire a aussi relevé des points à surveiller.

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